Publié le 09/04/2021
Lors du premier confinement en mars 2020, les hôpitaux psychiatriques ont dû s’adapter dans l’urgence. De nouvelles normes ont été instaurées, des services extra-hospitaliers ont fermé, des soignants ont dû changer d’unité et les services ont été réorganisés. Dépourvu de moyen de protection au début de la crise, le personnel soignant a dû faire face à une situation inédite.
Quatre soignantes des hôpitaux psychiatriques de Saint-Jean de Dieu et du Vinatier, protégées par leur statut syndical, ont livré des témoignages accablants, sur la façon dont ont été traités les patients et sur leurs conditions de travail. Nous nous sommes aussi entretenus avec les directions de ces hôpitaux.
Alors que la crise psychiatrique augmente, liée à un contexte de pandémie et de restrictions, où en sommes-nous de ces soins déjà déclassés dans le système hospitalier français ?
Saint-Jean de Dieu et le Vinatier, deux groupes hospitaliers dédiés à la psychiatrie
Depuis le début de la pandémie, les restrictions et l’isolement ont eu des conséquences psychologiques sur la population qui inquiètent de plus en plus. De nombreux psychiatres parlent déjà de vague psychiatrique.
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