Chers amis,
Vous le savez certainement à présent, la proposition de loi d’Olivier Falorni, donnant le droit à une fin de vie libre et choisie, n’a pu être discutée dans son intégralité. Elle n’a pas été mise au vote en fin de journée et, s’agissant d’une proposition de loi discutée dans une niche parlementaire, elle ne pourra pas être remise à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. C’est une déception. Mais ce n’est pas seulement une déception pour les partisans de la liberté en fin de vie – et avec eux les 93% de Français favorables à la légalisation de l’euthanasie et les 89% favorables à la légalisation du suicide assisté – c’est aussi une gifle donnée à toutes les personnes arrivées au terme de leur vie.
Pourtant, 240 députés ont voté, un peu avant minuit, en faveur de l’article 1 qui légalise l’aide active à mourir. Seuls 48 députés (et 13 abstentionnistes) ont voté contre. Comme les Français, les députés sont donc très largement favorables à une grande loi de liberté. Voici le résultat du scrutin public. Nous devons cette situation de blocage à un quarteron de députés qui ont déposé des milliers d’amendements de rédaction, empêchant le déroulement normal du débat parlementaire. C’est une tristesse pour les défenseurs de la démocratie qui ne peuvent accepter qu’une poignée de députés bloquent ainsi l’ensemble du processus législatif. |
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vendredi 9 avril 2021
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