STÉPHANIE FONTAINE Publié le 10 janvier 2021
QUEBEC
Fort heureusement, il existe des traitements efficaces, notamment pour les troubles courants que sont l’anxiété et la dépression, qui touchaient 600 000 personnes par année au Québec avant la pandémie. Cela veut donc dire qu’il y a des centaines de milliers de personnes maintenant rétablies au Québec. Elles ressortent grandies de leur parcours de rétablissement, fort difficile il est vrai, mais aussi très riche en apprentissages. C’est ce qu’on appelle le « savoir expérientiel ». Or, un bon nombre d’entre elles souhaitent donner un sens à ce vécu et en soutenir d’autres.
Les pairs à la rescousse
La littérature scientifique déborde de données probantes sur les bénéfices du soutien par les pairs. Les pairs aidants sont définis comme des personnes vivant ou ayant vécu un trouble de santé mentale, dont le rétablissement est bien établi et qui acceptent de dévoiler leur vécu expérientiel et de soutenir d’autres personnes, après avoir suivi une formation.
Le soutien par les pairs se pratique aussi entre proches. Les personnes visées par ce soutien sont celles vivant des difficultés les mettant à risque d’un trouble de santé mentale ou qui vivent déjà un trouble et qui veulent améliorer leur état. Ce soutien est fourni en l’absence ou en complément à d’autres types d’interventions fournies par le système de santé.
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