Si le coronavirus continue sa flambée, les 5000 lits de réanimation en France ne suffiront plus à accueillir les patients les plus touchés. Conséquences : d’autres services, moins équipés, prendront la relève. Et en leur sein, leurs soignants, pas forcément habitués aux pneumopathies sévères. Il faudrait maintenant pouvoir les encadrer et les former.
« Ça va déborder dans tous les services », lance Thierry Amouroux, porte-parole du syndicat SNPI CFE-CGC (Syndicat national des professionnels infirmiers). « On va manquer de lits en réanimation et de respirateurs et des services pas ou peu habitués vont devoir gérer », poursuit-il.
L’inquiétude du syndicaliste, infirmier à l’hôpital Saint-Louis à Paris (AP-HP), fait sens. Actuellement, les réas sont déjà pleines à craquer et un afflux de patients supplémentaires est à craindre avec la possible survenue du pic épidémique dans quelques jours. Le système de santé français sera-t-il capable à monter en puissance ? Faudra-t-il choisir les patients ? Les trier en fonction de leur âge comme c’est le cas en Italie ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire