Gifles, étranglements, crachats, morsures, ligotage... les actes agressifs non consentis lors des rapports sexuels sont loin d’être anecdotiques.
CHRONIQUE LE SEXE SELON MAÏA
Maïa Mazaurette Publié le 8 décembre 2019
Selon une étude menée par la BBC au Royaume-Uni, et publiée la semaine dernière, 38 % des femmes britanniques de moins de 40 ans ont été maltraitées pendant des rapports sexuels : précisément, elles ont été giflées, étranglées, bâillonnées, et/ou se sont fait cracher dessus, contre leur gré. Les violences étaient systématiques pour 8 % des femmes, fréquentes pour 12 %, occasionnelles pour 22 %.
Bien sûr, on peut consentir à ce genre de pratiques. L’étude précise que ce n’était pas le cas ; 20 % des répondantes sont d’ailleurs ressorties perturbées ou effrayées de ces expériences sexuelles. Interrogé par l’antenne, un psychothérapeute évoque une « épidémie silencieuse ».
Même tendance aux Etats-Unis : en juin dernier, The Atlantic mentionnait une « hausse surprenante de l’étranglement pendant les rapports sexuels ». L’article expliquait qu’un quart des Américaines avaient déjà eu peur dans la chambre à coucher. Et 13 % des 14-17 ans sexuellement actives avaient subi un étranglement.
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