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Après 4 années de travaux, le centre pénitentiaire de Paris-la Santé a rouvert lundi 7 janvier 2019. Dans ce cadre, le service médico-psychologique régional (SMPR), rattaché à l’hôpital Sainte-Anne, devenu, du fait de la fusion avec les hôpitaux Maison Blanche et Perray Vaucluse, le GHU Paris psychiatrie & neurosciences, assure des missions de prévention, de soin et d’accompagnement des personnes incarcérées. Une offre de suivi en addictologie dispensée par le CSAPA Sainte-Anne[ qui fait également partie du GHU Paris, enrichit le dispositif de soins sur place. CSAPA et SMPR font partie de l’offre de soins mise à disposition des personnes détenues, en partenariat avec l’unité sanitaire rattachée à l’AP-HP/Cochin qui prend en charge les pathologies somatiques.
Une population surexposée aux difficultés psychiatriques et aux addictions
Plus de 20% des personnes incarcérées souffrent de troubles d’ordre psychiatrique. Les pathologies psychiatriques sont sur-représentées en prison, milieu pathogène avéré. De plus, selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, les pathologies addictives touchent plus de 60 % des entrants en prison(consommation d’alcool ou/et de drogues), pathologies susceptibles de faciliter un passage à l’acte délictueux ou criminel et qui nécessitent des soins adaptés.
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