Le deuil – Qu’en disent des psychanalystes aujourd’hui ?
Colloque de la FEP
du 25 au 27 janvier 2019IRTS Normandie – Caen11 rue Guyon de Guercheville14200 Hérouville-Saint-Clair
Le paradoxe de l’être humain c’est d’avoir à se découvrir « mortel » et pourtant pour vivre nous avons besoin de l’oublier, de ne pas croire que nous allons mourir. Si pour la conscience, la mort est du domaine de la croyance, si pour l’inconscient la mort n’a pas de représentation, le deuil est une expérience subjective conflictuelle.
Nous l’éprouvons en réaction à la perte de l’autre, quand elle ouvre une béance, un trou dans le réel, une atteinte narcissique irréparable, écrivait Freud à Pfister après la mort de sa fille Sophie. Et il ajoutait : le deuil ne vient qu’après.
Si dans le deuil on sait qui on a perdu, on ne sait pas ce que l’on a perdu, d’où les symptômes et les manifestations inconscientes.
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