Après neuf ans de relative stabilité, l’indicateur conjoncturel de fécondité est passé en 2015 au-dessous de deux enfants par femme pour s’établir à 1,95.
Après neuf ans de relative stabilité, l’indicateur conjoncturel de fécondité est passé en 2015 au-dessous de deux enfants par femme, pour s’établir à 1,95 en 2015 et à 1,92 en 2016, selon l’étude. « La baisse touche toutes les régions, à l’exception de la Guyane et de Mayotte, où la fécondité augmente et de La Réunion, où elle est stable », précise l’Insee.
L’âge moyen des femmes à la naissance du 1er enfant recule
Concernant l’âge moyen des femmes à la naissance du premier enfant, il poursuit sa progression et augmente de 0,1 an par année, pour atteindre 30,5 ans en 2016.
La fécondité des immigrées – personnes résidant en France nées à l’étranger et de nationalité étrangère à leur naissance – est en moyenne plus élevée que celles des non-immigrées. En 2015 et 2016, les femmes immigrées ont eu environ 0,8 enfant de plus par femme que les non immigrées.
Leur indicateur conjoncturel de fécondité se maintient autour de 2,7 enfants par femme en 2015 et 2016, niveau comparable à celui des années 2012 à 2014. La contribution des immigrées à la fécondité totale en France reste toutefois limitée, de l’ordre de 0,1 enfant par femme, souligne l’Insee, et n’a quasi pas évolué depuis 2012.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire