Photo d'illustration Photo Geoff Robins. AFP
«Libération» s'associe de nouveau à cette enquête internationale sur les drogues et leurs usagers, qu'elles soient licites ou non, et vous invite à participer à cette étude, en toute confidentialité.
Quand avez-vous consommé de la drogue pour la dernière fois ? Laquelle, en l’occurrence ? Combien de fois, au cours de la dernière année, avez-vous eu un sentiment de regret ou de culpabilité après avoir bu ? C’est à ce genre de questions que la Global Drug Survey(GDS) vous propose de répondre, en toute confidentialité et sous l’anonymat, évidemment. Cette enquête internationale sur les drogues et les usagers, à laquelle Libération s’associe de nouveau, a été lancée en 2011.
Organisée dans 40 pays, elle a déjà recueilli les témoignages de 550 000 participants au cours des sept dernières éditions. Le cru 2019 connaît actuellement sa première phase : la collecte de données. Les participants ont jusqu’au 31 décembre pour répondre au questionnaire en ligne (disponible dans vingt langues). Seule condition : être majeur et disposer d’une quinzaine de minutes. Usager-e, ancien, nouveau, occasionnel, ou rien de tout ceci, ça se passe ici.
Consentement et usage thérapeutique
La GDS, qui s’intéresse aux drogues licites comme illicites, a l’intérêt de fournir une grille d’analyse commune à 40 pays. Puisque que la participation des répondants se fait uniquement sur la base du volontariat, elle n’a pas de vocation à obtenir un échantillon représentatif, mais plutôt de «repérer de nouvelles drogues, de nouvelles pratiques, de nouveaux besoins», explique Marie Jauffret-Roustide, chercheuse à l’Inserm et référente de la GDS en France.
«L’étude va notamment s’intéresser à deux axes cette année, détaille-t-elle. La question du consentement en lien avec les thèmes de la drogue et de la sexualité. Mais aussi à l’usage thérapeutique de certaines substances, comme l’ayahuasca, pour traiter certaines pathologies mentales.»
Déterminer l'abus
Les données seront examinées au cours du premier trimestre de l’année prochaine et les résultats communiqués en avril. En attendant, vous pouvez donc répondre au questionnaire et vous plonger dans les différents services gratuits que la GDS et son initiateur le psy londonien Adam Winstock ont aussi développé : un «code de bonne conduite», le High-Way Code (jeu de mots sur high, qui signifie «défoncé»). Disponible – en anglais uniquement – sur son site, il est farci de conseils de prudence en fonction des produits consommés (cannabis, alcool, LSD, kétamine, etc.).
La GDS offre d’autres services : pour savoir si l’alcool nous rend insupportable (Onetoomany.co, «un coup de trop»), mesurer sa consommation de drogues (Drugsmeter.com) et d’alcool (Drinksmeter.com) et déterminer si on abuse. La GDS édicte aussi des règles de précaution pour les usagers de cannabis, basées sur les réponses de 40 000 d’entre eux (www.saferuselimits.co). Tout ceci est uniquement en anglais. Pour des conseils en français, le site officiel dépendant du ministère de la Santé (Drogues-info-service.fr) est très bien fait.
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