21 OCTOBRE 2018
Réduire l’inégalité régionale, privilégier les soins de proximité, identifier le renforcement d’un personnel formé et qualifié sont, entre autres, les recommandations retenues à l’issue de la rencontre organisée à l’occasion de la Journée internationale de la santé mentale célébrée le 10 octobre par le ministère de la Santé.
Les participants à ces journées ont donc privilégié la réactualisation de la sectorisation des structures de santé de proximité tout en œuvrant à la concrétisation du Programme national pour la promotion de la santé mentale que supervise la commission multisectorielle.
Les spécialistes de la santé mentale ont relevé également l’insuffisance en spécialistes de la santé mentale, d’où la nécessité d’affecter les médecins généralistes formés à la santé mentale dans les EPSP. Concernant le problème du manque de lits d’hospitalisation, notamment pour les urgences psychiatriques, les spécialistes ont plaidé pour une nouvelle répartition des centres réservés aux placements. Les recommandations ont également été axées sur l’importance du parcours de soins des patients, tout en leur facilitant l’accès aux soins médicaux et psychologiques diversifiés et améliorer la qualité de vie. Ils privilégient les soins ambulatoires. «Les consultations doivent se faire en dehors des hôpitaux», ont-ils proposé.
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