Une note de l’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste avertit du nombre important de personnes présentant des troubles psychiques dans les actes terroristes et veut une meilleure coopération avec les professionnels de la santé.
Les personnes présentant des troubles psychiques sont sur-représentées dans les actes terroristes. Voilà ce qu’indique une note de l’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste (Uclat), que s’est procurée Le Figaro.
Les auteurs du texte, daté de novembre 2017, ont étudié les actes terroristes commis, tentés et déjoués depuis janvier 2015. Il en ressort une tendance lourde : « Cumulant une forte réceptivité à la propagande bien huilée de Daech et une extrême sensibilité à un “effet Werther” [effet d’imitation; ndlr] entretenu par une médiatisation accrue, cette population psychologiquement perturbée constitue aujourd’hui le vecteur majeur de la menace endogène en France. » Des déséquilibrés bien utiles pour l’organisation terroriste, de plus en plus adepte des revendications opportunistes.
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