Numéro 36 - Revue semestrielle
En 1967, dans son séminaire La logique du fantasme, Lacan estime encore que la sublimation est « restée dans la théorie analytique dans un certain suspens » et qu’autour d’elle « se sont accumulés le plus de nuages et le plus de faux-semblants». Quels sont ces nuages et ces faux-semblants ? Signalent-ils la difficulté de distinguer la sublimation de l’idéalisation ? Ou s’agit-il du fait de rapprocher la sublimation du sublime et de ne pas s’interroger sur la signification de la « désexualisation » qui lui est rattachée ? Par ailleurs, magnifier la valeur culturelle des œuvres qui accompagnent la sublimation et contribuent à la faire reconnaître ne fait-il pas écran à sa véritable fonction ?
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