Par 01/05/2016
Une première menace semble s’être éloignée. En juin dernier, un rapport du directeur par intérim de l’établissement public de santé mentale de l’Aisne préconisait une réorganisation de ses services dans le département. À commencer par la fermeture de plusieurs unités de proximité, à Hirson et Chauny notamment, regroupés à Laon ou Soissons moyennant une rétractation de la capacité d’accueil globale. Objectif : faire des économies.
« Je crois que nous sommes parvenus à démontrer que c’était impossible », estime Olivier Fenioux, secrétaire départemental de la CGT Santé.
Le danger s’est éloigné mais il pourrait revenir à l’occasion de la réorganisation des services hospitaliers imposés par le redécoupage des régions. C’est pourquoi infirmiers, médecins et cadres de santé, réunis en cellule de crise, ont tenu à rappeler l’importance stratégique et sanitaire de leurs unités de psychiatrie.
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