Les gens derrière l'organisme Face aux vents, qui organise des séjours de plein air avec une clientèle suivie en santé mentale, pensent que oui. Dans quelques semaines, ils feront une expédition en collaboration avec la clinique PEP (Premier Épisode de psychose) du centre de santé et des services sociaux de Saint-Jean-sur-Richelieu
« Je crois que la chose la plus importante dans la thérapie d'aventure, c'est de sortir de sa zone de confort pour créer un processus de changement, explique Jean-Philippe LeBlanc, directeur général et fondateur de Face aux vents. La thérapie, c'est changer quelque chose. »
Évidemment, la préparation et l'encadrement sont des éléments essentiels à la réussite de ce genre de projet, élaboré notamment avec des cliniques et des centres hospitaliers.
« Avant un projet, ça prend presque un an de contacts et de travail, indique M. LeBlanc. Au cours des six semaines précédant un séjour, on rencontre les participants deux fois par semaine pour les préparer tranquillement à ce qu'ils vivront là-bas. »
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