Depuis 2012, le centre médico-psychologique de Villerupt propose de participer au programme Profamille. Né à Montréal, ce dispositif épaule les proches de personnes souffrant de schizophrénie, maladie souvent mal connue…
A ujourd’hui, le mot schizophrène est galvaudé… Par exemple, ça fait classe pour un acteur de dire qu’il est schizophrène lorsqu’il joue un rôle. D’autres fois, on l’utilise pour faire peur. Du coup, les personnes touchées souffrent d’une très mauvaise image. »
Delphine Ferrer est intervenante de l’unité mobile de gestion de crise (UMGC) du département psychiatrique de l’hôpital de Mont-Saint-Martin. Pour la professionnelle de santé, idées reçues, fantasmes et amalgame ont fini par flouter la réalité.
Souvent, la schizophrénie est confondue avec le phénomène de personnalités multiples. Complexe, elle aurait besoin d’être mieux comprise, et donc expliquée. Pas simple. « La schizophrénie est très stigmatisée, il est nécessaire de faire attention au choix des mots lorsqu’on en parle , insiste Delphine Ferrer. Il ne faut pas trop simplifier ! » Essayons tout de même…
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