Résumé : Jean-François Chiantaretto réunit vingt-cinq spécialistes de l’écriture autobiographique pour discuter des traces et des limites de soi dans l’écriture.
*Le titre du présent article fait référence au sous-titre d’un autre ouvrage de Jean-François Chiantaretto, De l’acte autobiographique(1995).
Spécialiste incontesté des rapports entre écriture de soi et psychanalyse, Jean-François Chiantaretto propose à travers vingt-cinq articles passionnants d’interroger les rapports entre les « écritures de soi » et les « écritures des limites ». Titre signifiant qui, pourtant, permet aux lecteurs d’envisager plusieurs interprétations hypothétiques : est-ce que les écritures de soi sont des écritures des limites (de soi ? de l’autre ? des autres ?) ? Peut-on regarder les écritures de soi comme des écritures de[s] limites ? Ou bien encore les écritures de soi seraient-elles enfermées dans des limites scripturales imposées par des éléments internes ou externes ? Autant de possibilités que propose ce titre paratactique. Dès lors, cette richesse interprétative, l’auteur l’explique clairement dans l’introduction et guide ainsi le curieux interpellé par le titre : « L’écriture de soi […] met toujours en scène une tension entre deux positions : attester d’une identité (voilà qui je suis), témoigner d’une altération (voilà qui je suis empêché d’être). » Il s’agira de comprendre que l’auteur (s’)écrit au moment où il y a « expérience psychique d’effraction, d’implosion ou de falsification de l’être ». Traumatiques, traumatisants ou traumatismes certains, ces « troubles » fragilisent la « construction de l’espace psychique », et l’auteur doit donc survivre dans et avec eux. Jean-François Chiantaretto affirme subséquemment que « dans ces différents registres de la survivance, l’écriture de soi prend alors littéralement fonction d’une écriture des limites : l’effort de (re)construire un lieu pour soi, suffisamment vivable et vivant ».
Spécialiste incontesté des rapports entre écriture de soi et psychanalyse, Jean-François Chiantaretto propose à travers vingt-cinq articles passionnants d’interroger les rapports entre les « écritures de soi » et les « écritures des limites ». Titre signifiant qui, pourtant, permet aux lecteurs d’envisager plusieurs interprétations hypothétiques : est-ce que les écritures de soi sont des écritures des limites (de soi ? de l’autre ? des autres ?) ? Peut-on regarder les écritures de soi comme des écritures de[s] limites ? Ou bien encore les écritures de soi seraient-elles enfermées dans des limites scripturales imposées par des éléments internes ou externes ? Autant de possibilités que propose ce titre paratactique. Dès lors, cette richesse interprétative, l’auteur l’explique clairement dans l’introduction et guide ainsi le curieux interpellé par le titre : « L’écriture de soi […] met toujours en scène une tension entre deux positions : attester d’une identité (voilà qui je suis), témoigner d’une altération (voilà qui je suis empêché d’être). » Il s’agira de comprendre que l’auteur (s’)écrit au moment où il y a « expérience psychique d’effraction, d’implosion ou de falsification de l’être ». Traumatiques, traumatisants ou traumatismes certains, ces « troubles » fragilisent la « construction de l’espace psychique », et l’auteur doit donc survivre dans et avec eux. Jean-François Chiantaretto affirme subséquemment que « dans ces différents registres de la survivance, l’écriture de soi prend alors littéralement fonction d’une écriture des limites : l’effort de (re)construire un lieu pour soi, suffisamment vivable et vivant ».
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