L'association Hacking health organise du 19 au 22 mars prochain à Strasbourg un hackathon européen dédié à la santé, le Hacking health camp, dont le thème sera pour cette deuxième édition consacré au big data et à son impact sur le secteur de la santé. L'objectif, a rappelé lors d'une conférence de presse le 5 mars Sébastien Letélié, organisateur de l'événement, est de rassembler en un même lieu tous les acteurs du secteur (professionnels de santé, développeurs, usagers, assureurs...) autour de thématiques et faire émerger de manière collaborative des prototypes d'applications ou de solutions mais pas que.
En effet, parmi les 46 projets d'ores et déjà proposés sur la plateforme, certains concernent par exemple l'éducation thérapeutique à l'hôpital. Un autre - intitulé m 112 - porté par des urgentistes, dont Étienne Quoirin, médecin urgentiste au CHU de Poitiers (Vienne), envisage de mettre au point une application pour disposer des informations sur un patient arrivant dans le service pour des soins urgents.
Ces informations seraient ensuite réinjectées dans le système d'information. Un tiers de ces projets sont étrangers, ajoute Sébastien Letélié. Pour que les projets soient traités, il faut qu'une équipe se constitue sur place après que le porteur l'ait présenté. Entre six et dix personnes doivent composer l'équipe avec au moins un professionnel de santé, un designer et un développeur. Elle devra ensuite travailler durant cinquante heures sur le projet pour proposer à l'issue des deux jours un prototype avec un business model et les orientations souhaitées. La question de la propriété intellectuelle est aussi importante, signale Sébastien Letélié.
Ces informations seraient ensuite réinjectées dans le système d'information. Un tiers de ces projets sont étrangers, ajoute Sébastien Letélié. Pour que les projets soient traités, il faut qu'une équipe se constitue sur place après que le porteur l'ait présenté. Entre six et dix personnes doivent composer l'équipe avec au moins un professionnel de santé, un designer et un développeur. Elle devra ensuite travailler durant cinquante heures sur le projet pour proposer à l'issue des deux jours un prototype avec un business model et les orientations souhaitées. La question de la propriété intellectuelle est aussi importante, signale Sébastien Letélié.
Les données disponibles proviendront notamment d'Etalab qui est partenaire, de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) ou encore du Conseil national de l'ordre des pharmaciens (Cnop) qui permettra d'accéder pour l'occasion, et ceci de manière exclusive, au dossier pharmaceutique. Il mettra aussi à disposition un jeu de données anonymisées. À l'issue du hackathon, les prototypes seront présentés et des prix seront remis dans trois catégories*. Ils devraient permettre à certains d'être développés et pourquoi pas commercialisés.
Outre ces deux jours dédiés au Health hackathon (les 21 et 22 mars), des conférences sont prévues le 19 et le 20 mars. La première journée Future of health réunira autour de dix conférences des personnalités reconnues au niveau international. La deuxième journée sera consacrée à la préparation, à la consommation et à l'utilisation de données sur les plans technique, médical et légal, indique Sébastien Letélié. Un besoin qui a été identifié lors de la première édition du Hacking health camp organisée en 2014. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), par exemple, indiquera ce qu'il est possible de faire avec les données et comment respecter les règles.
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