VOUS
Plongée dans deux ateliers de chaudronnerie où des jeunes filles doivent se faire une place.
Etre la seule fille dans une classe de garçons, c’est tout un art. Celles qui, vers 16 ans, font le choix d’une filière très masculine, connaissent cette complexité. Il faut savoir exister sans se renier. Sans donner, non plus, l’impression de provoquer. Elles réfléchissent beaucoup à leurs tenues vestimentaires, à leur coiffure, au maquillage, bref, à tout ce qui «fait fille». Parfois, des garçons se muent en garde du corps, d’autres leur lancent des «tais-toi, sale femelle».
Elles doivent faire leur place. Soutenues, souvent, par des enseignants et des directions qui cherchent à recruter des filles et vont parfois jusqu’à faire campagne pour y parvenir (1). C’est le cas pour l’Aforp (Association pour la formation et le perfectionnement des personnels des entreprises de la région parisienne), un organisme de formation aux métiers de la métallurgie, avec ce slogan : «Les filles aiment l’industrie».
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