Paris, le vendredi 9 mai 2014 – Peu après la révélation de l’existence de fichiers d’évaluation de médecins ou d’infirmiers constitués illégalement car en contravention avec la loi informatique et liberté, le patron de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch indiquait qu’avait été envoyée aux directions une injonction afin qu’elles vérifient que les différentes applications utilisées pour gérer le personnel sont bien conformes à la loi. Au-delà de cette transparence affichée, la gestion des affaires révélées au grand public (celle des chirurgiens de Georges Pompidou et celles des infirmières de Robert Debré) est marquée par une forte ambiguïté. C’est ce que met en lumière pour nous ici le professeur Bernard Granger, membre de la commission médicale d’établissement (CME) de l’AP-HP. Il confirme à travers son analyse que pour la direction de l’AP-HP, le plus grand affront n’est peut-être pas l’existence de fichiers illégaux mais leur découverte.
Par le professeur Bernard Granger*
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