Avec l'Université de Droit de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Institut de recherche juridique de la Sorbonne & École doctorale de droit privé de Paris 1) ; Schibboleth — Actualité de Freud —, Institut d’études et de recherche scientifique ; Université Paris-Diderot (École Doctorale de Psychanalyse) ; et avec le concours de : l'OSE, Akadem et les éditions In Press.
ARGUMENTAIRE
La clinique du contemporain met à jour une forme de Malaise dans la civilisation dont les symptômes concernent le rapport aux limites notamment dans la science (p. ex. : la biotechnologie), la langue (p. ex. : « la quenelle »), les normes (p. ex. : « évaluation ») et la famille (p. ex. : la « nouvelle parentalité »). Ces constats conduisent à nous interroger sur les repères structuraux et États du Symbolique. Il s’agit de définir et d’étudier les fondements anthropologiques et ce qui structurellement participe aux processus de symbolisation et de sublimation, aussi bien qu’aux refus, résistances, attaques et entraves à ce qui et ce que porte le Symbolique. Qu’est-ce qui fait tenir ensemble les membres d’une société si ce n’est l’identification, des paroles et des symboles ? Du point de vue de la métajuridique, il convient de s’interroger sur les notions fondatrices de loi et de lien. Qu’est-ce aujourd’hui que la norme au regard des rapports juridiques entre les hommes et les femmes ? Dans ce monde « toute culture, écrit Lévi-Strauss, peut être considérée comme un ensemble de systèmes symboliques au premier rang desquels se placent le langage, les règles matrimoniales, les rapports économiques, l’art, la science, la religion. Tous ces systèmes visent à exprimer certains aspects de la réalité physique et de la réalité sociale, et plus encore les relations que ces deux types de réalité entretiennent entre eux et que les systèmes symboliques eux-mêmes entretiennent les uns avec les autres ». C’est effectivement au niveau du Symbolique que se déploient certains des affrontements les plus caractéristiques de notre temps. La Civilisation en serait-elle toujours au Malaise ? Ou bien à une involution, une régression ? Quels en seraient alors les signes, les manifestations, les dysfonctionnements et les évolutions sociétales ? Quelle psychopathologie fondamentale, avec ses formes individuelles et ses formations sociales symptomatiques ? Quelle valeur accorder à l’hypothèse souvent évoquée d’un affaiblissement du Symbolique ? Quelles conséquences y aurait-il à la défaillance des processus de symbolisation ? Quels montages supplétifs éventuellement y répondent ?
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