Loir-et-Cher - Blois - Social
Conflit en psychiatrie : " En voie d'apaisement "
09/04/2013
Hier se tenait au centre hospitalier le comité technique d'établissement (CTE). A cette occasion, la CGT avait d'abord envisagé de s'inviter avec une délégation du personnel pour protester contre la fermeture provisoire de 25 lits dans le service psychiatrie récemment décidée par la direction et contre le redéploiement d'agents (Lire NR du 3 avril). Elle y a finalement renoncé et le CTE a pu se dérouler normalement.
Malgré tout, le climat demeure extrêmement tendu. A l'inverse de la CFDT qui a cessé le mouvement la semaine dernière, la CGT l'a d'ailleurs reconduit. Une assemblée générale décidera aujourd'hui des suites à donner.Pour Alain Borg, secrétaire départemental de la CGT et délégué du personnel, la situation serait toutefois en voie d'amélioration. « Après avoir jeté de l'huile sur le feu, la direction semble vouloir jouer la carte de l'apaisement et prendre les dispositions que nous demandons. Le problème, c'est que l'on travaille dans l'opacité la plus totale et que l'on se fait régulièrement envoyer bouler. La pression est permanente. On n'a aucune preuve que la direction recherche réellement des solutions. »
Richard Bousiges, directeur de l'hôpital, est ressorti du CTE « avec une bonne nouvelle ». De quoi s'agit-il ? « Le CTE a voté à l'unanimité son soutien au chef du service psychiatrie. Ce ne sont pas ses compétences qui étaient contestées mais son management. » Cela suffira-t-il à rétablir un climat de confiance ? « Je comprends la déception des syndicats concernant la fermeture des lits, précise Richard Bousiges mais je rappelle que celle-ci n'est que provisoire. Hélas, il n'y a de pire sourd que celui qui ne veut entendre. L'idée reste toujours de passer de 19 lits gelés à 25 mais je ne souhaite pas que ce dispositif soit pérenne. Nous avons déjà pris ce type de mesures dans d'autres services, par exemple en réanimation, et personne n'avait fait grève. »
Hier, si un des trois médecins absents pour congé maladie a repris le travail, il en reste deux qui manquent toujours à l'appel. « La situation demeure fragile souligne Richard Bousiges. On devrait en savoir plus à l'issue d'une réunion de pôle qui a lieu mardi. »
H. B.
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