du lundi au vendredi de 20h30 à 20h55
Réalisation : Michel Sidoroff
Je ne peux me contenter du travail colossal que représente le fait simplement de vivre. Oh non, il faut que j’organise la vie en sonnets et sextines, procure un réflecteur verbal à l’ampoule de soixante watts que j’ai dans la tête.» C’est ce que notait Sylvia Plath dans son journal le 14 mai 1953. Sa vie était inséparable de l’écriture (poèmes, journaux, romans, nouvelles, contes). Née en 1932 à Boston, Sylvia Plath s’est suicidée trente ans plus tard à Londres. De cette vie qu’elle aura traversée comme une comète, elle a laissé une évocation majeure dans des écrits fondés sur son expérience douloureuse des conflits intérieurs. La plupart d’entre nous connaissent La Cloche de verre, roman autobiographique qu’elle a écrit juste avant sa mort et qui décrit son expérience de la dépression et de l’internement psychiatrique dix ans auparavant alors qu’elle était encore étudiante dans le Massachussetts. Ce livre, s’il est devenu l’icône de toute une génération, ne doit pas faire oublier la poésie de Sylvia Plath, ses nouvelles, ses contes et ses journaux dont l’intensité et l’actualité ne laissent pas de surprendre.
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