23 janvier 2024
L'acceptabilité sociale de cette substance pour soulager la détresse existentielle est élevée tant au Québec que dans l'ensemble du Canada
Près de 4 Canadiens sur 5 estiment que le recours à la psilocybine, l'ingrédient actif des champignons hallucinogènes, est une approche médicale acceptable pour soulager la détresse existentielle chez les personnes souffrant d'une maladie grave et incurable. Voilà la principale conclusion d'une enquête en ligne menée auprès de 2800 personnes par une équipe de recherche dirigée par Michel Dorval, professeur à la Faculté de pharmacie de l'Université Laval et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval.
L'enquête visait principalement à mesurer le degré d'acceptabilité sociale de cette intervention lorsqu'elle est offerte par des professionnels de la santé. «Des études ont déjà montré que la psilocybine, combinée à la psychothérapie, produit des effets anxiolytiques et antidépresseurs rapides, robustes et durables chez des patients atteints de cancer avancé, rappelle le professeur Dorval. Cette substance peut entraîner des prises de conscience profondes qui peuvent amener le patient à considérer l'existence sous une autre perspective. Un traitement à la psilocybine, combiné à une psychothérapie, peut produire un soulagement allant jusqu'à six mois.»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire