Mercredi 24 janvier 2024
Une audience historique s’est tenue à la Cour d’appel de Poitiers le 29 novembre dernier. La cour avait en effet réuni ce jour-là des dossiers pénaux de violences intra-familiales auxquels elle a appliqué la notion de contrôle coercitif.
Avec
Andreea Gruev-Vintila docteure en psychologie, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches (HDR) à l'UFR Sciences sociales et administration de l'Université Paris-Nanterre, chercheuse au Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale
Éric Corbaux Procureur général près la Cour d’appel de Poitiers
Pour la première fois, une juridiction française a fait explicitement le lien entre les violences répréhensibles par la loi et un certain type de comportements quotidiens dont aucun pris isolément n’est en soi répréhensible, mais dont l’accumulation au fil des années dessine une relation dégradante faite de disqualification et de destruction.
Les mécanismes du contrôle coercitif
Andreea Gruev-Vintila : “On est quand même face à 2 000 ans d'invisibilisation de la vraie nature des violences faites aux femmes. Le problème, les femmes le disent, ce n'est pas tellement l'agression, ce qu'elles décrivent, c'est une captivité, c'est du terrorisme intime, c'est du totalitarisme.”
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