Agnès Lara 15 janv. 2024
À retenir
- Une étude de registre taïwanaise, menée sur plus de 3 millions de grossesses rapporte un surrisque de fausse couche d’environ 70 % en cas d’usage de benzodiazépines au cours des premiers mois de grossesse.
- Selon les auteurs, ces résultats incitent à la prudence quant à la prescription de ces molécules durant la grossesse, « leur prescription ne devant être considérée qu’après avoir mûrement pesé les bénéfices et les risques de la mère et de l’enfant ».
Les benzodiazépines (BZD) peuvent traverser la barrière placentaire et s’accumuler chez le fœtus. Un risque de symptôme de sevrage néonatal a été décrit chez le nouveau-né en cas d’usage de ces molécules durant la grossesse. Et plusieurs études ont également suggéré un risque accru de fausse couche, mais avec un faible niveau de certitude. Dans ses recommandations de 2015, la Haute Autorité de Santé (HAS) déconseille leur utilisation durant la grossesse. Celle-ci reste toutefois possible pour des indications précises, et de façon limitée dans le temps. Une équipe taïwanaise s’est attelée à quantifier le risque de fausse-couche associé à l’utilisation de ces molécules durant la grossesse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire