Caroline Guignot 26 juin 2023
À retenir
Une étude française monocentrique confirme que les antécédents d’abus sexuels pendant l’enfance et/ou l’adolescence sont associés à la présence de douleurs pelviennes sévères, mais ne met pas en évidence d’association entre le diagnostic d’endométriose et l’existence d’antécédents d’abus sexuels ou d’autres événements stressants de la vie [1].
L’état psychologique lors de cette période, notamment lors des moments-clés (début de la puberté ou de la sexualité) ne diffère pas entre les femmes ayant ou non une endométriose.
Cette étude permet de défricher un sujet dans lequel les données sont encore contradictoires. « Il n’est pas clair si l’abus sexuel est un générateur de douleur en soi, ou plutôt un amplificateur, [...] l’hypothèse d’un dysfonctionnement limbique pouvant déclencher une sensibilité accrue à la douleur et une innervation efférente anormale de la musculature pelvienne a également été évoquée », rapportent les auteurs de l’étude.
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