Serge Cannasse. 19 oct. 2022
Comme l’avait préconisé le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) dans son avis du 13 septembre 2022, le Président de la République a annoncé vouloir convoquer une Convention citoyenne pour examiner le cadre actuel de l’accompagnement de la fin de vie afin de savoir s’il convient d’y apporter des modifications et, dans l’affirmative, lesquelles. Comme le soulignent Mélanie Heard et Marc-Olivier Padis dans une note publiée le 7 octobre 2022, le CCNE a bien posé les termes du débat en partant du constat que « le cadre législatif actuel ne permet pas de répondre à l’ensemble des situations de fin de vie » et en énonçant trois orientations possibles.
Trois orientations possibles
« Soit on reste dans le cadre de la loi actuelle mais en développant l’information du public, la formation des professionnels et l’accès aux soins palliatifs. Soit on ouvre la possibilité d’une autorisation de « suicide assisté ». Soit on ouvre le débat sur l’euthanasie, c’est-à-dire sur un acte médical donnant la mort, au-delà des situations où le patient obtient les moyens de mettre lui-même fin à ses jours. »
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