16 juillet 2021
De notoriété publique, les réponses apportées aux problèmes psychiques et aux troubles psychiatriques, plus encore en période périnatale, sont insuffisantes et/ou inadaptées. Or, la crise sanitaire visibilise ces oubliés des politiques de santé. L’après-crise, symbolisée par le futur plan de relance, se devra d’en tenir le plus grand compte. Alors que se préparent les Assises nationales de la psychiatrie, dont la tenue est prévue à l’automne 2021 et que la commission nationale de la psychiatrie mise en place pour quatre ans mobilise des énergies jusque-là enfouies, il nous faut faire de la santé mentale et de la psychiatrie, avec leurs conséquences sur le tout le tissu social de notre pays, LA grande cause nationale d’après-crise, pour nous, pour vous, mais aussi et surtout pour préparer l’avenir.
Or, les bébés sécurisés d’aujourd’hui seront aussi les adultes et les personnes âgées de demain. Il se trouve que la période des 1 000 premiers jours (de la grossesse aux deux ans de l’enfant) fait de façon concrète et novatrice l’objet d’une attention particulière au plus haut niveau de l’Etat depuis l’installation d’une commission ad hoc par le président de la République en septembre 2019. La remise de son rapport par son président Boris Cyrulnik en septembre 2020 a été immédiatement suivie de moyens, certes modiques mais tellement significatifs, en faveur de tous les bébés et de leurs parents, et particulièrement de ceux qui présentent des souffrances psychiques.
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