Publié le 22/06/2021
Confrontés à la réalité de la ruralité, les psychologues libéraux sont peu nombreux dans le département. © Jérémie FULLERINGER
Psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute, psychopraticiens…Quelle différence ? Être psy ne veut, à proprement parler, rien dire, tant c’est le diminutif d’une grande variété de professions.
Psychologue
La réforme de remboursement s’adresse aux consultations chez le psychologue. Ce dernier détient a minima un diplôme national de Master 2 (bac + 5) de psychologie, délivré par une université française. Mais il peut aussi être enseignant-chercheur ou docteur en psychologie (bac + 8). Il exerce ensuite sa profession au sein d’institutions (hôpitaux, centre médico-psychologiques, établissements de santé spécialisés, Ehpad, IME, en institutions sociales…) ou en cabinet libéral.
Un psychiatre est un médecin qui s’est spécialisé en psychiatrie générale. Il est titulaire d’un diplôme d’État de docteur en médecine, avec la spécialité psychiatrie
(bac + 10).
Le titre de psychothérapeute n’est pas protégé par la législation mais il faut justifier d’un bac + 4 et d’un stage de cinq mois minimum. Sont donc éligibles à ce statut, les psychologues cliniciens, mais aussi d’autres personnes n’ayant pas
fait d’études de psychologie.
Le titre de psychanalyste n’est pas protégé non plus : il s’agit de praticiens, qui peuvent être psychologues, ayant une approche psychanalytique. À partir de la demande du sujet, s’articule une démarche d’analyse : l’analyste (le praticien) guide le sujet (dit l’analysant) vers un savoir qu’il détient à son insu. Cette pratique repose sur les concepts freudiens et lacaniens.
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