Par Cassandre Rogeret 5 août 2019
Si l'hypersensibilité culinaire des personnes autistes est un symptôme récurrent, pourquoi ne pas s'en servir pour établir un diagnostic précoce?C'est la théorie avancée par une nouvelle étude qui a analysé les habitudes alimentaires de 2000 enfants.
Et si décortiquer l'assiette d'un enfant était le meilleur moyen de savoir s'il est porteur d'autisme ? C'est la thèse avancée par Susan Dickerson Mayes, professeure de psychiatrie au Penn state college of medicine (Etats-Unis). Après avoir analysé 1 462 enfants autistes âgés de 1 à 18 ans, 313 « neurotypiques » et 327 ayant d'autres types de handicap (intellectuel, troubles du langage...), elle a constaté que 70 % des jeunes porteurs de ce trouble avaient des comportements alimentaires « atypiques ». Un ratio 15 fois plus important que celui des enfants « valides ».
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