Par Agnès Lara 1er avr. 2019
Selon une large étude de cohorte britannique, la très grande majorité des adolescents qui ont des pensées suicidaires ou qui procèdent à des automutilations ne passent pas à l’acte (88%). Mais, au sein de ce groupe à haut risque suicidaire, la présence de certains facteurs comme des automutilations, des troubles du sommeil, une personnalité plus introverties ou une exposition à des automutilations de proches est prédictive du passage à l’acte. La recherche de ces différents facteurs peut donc être utile pour mieux évaluer le risque suicidaire de l’adolescent et le prévenir.
Pourquoi cette étude a-t-elle été réalisée ?
Les pensées suicidaires et les automutilations sont associées à un risque de suicide plus élevé chez les adolescents. Mais au sein de ce groupe à risque, peu d’études, la plupart transversales, se sont intéressées aux facteurs susceptibles de prédire le passage à l’acte. Une étude britannique longitudinale parue dans Lancet Psychiatry a recherché les facteurs associés à une première tentative de suicide chez des adolescents ayant rapporté des idéations suicidaires ou des automutilations.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire