Paris (AFP) - La place de la psychiatrie dans les parcours de transition des personnes transgenres constitue une problématique majeure pour certaines associations qui souhaitent que la transidentité ne soit plus considérée comme une pathologie.
Pour Jules, coprésident de l'association OUTrans, les examens psychiatriques doivent laisser la place à un processus "d'auto-détermination".
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé en juin 2018 de retirer la transidentité de sa liste des troubles mentaux pour la classer dans le chapitre de la santé sexuelle. La France avait été le premier pays au monde, en février 2010, à sortir la transidentité de la liste des affections psychiatriques.
Pour autant, la psychiatrie conserve une place importante dans les parcours de transition des personnes transgenres.
L'initiation d'une transition se fait ainsi soit auprès de médecins libéraux, soit en milieu hospitalier. Si, dans le premier cas, un examen psychiatrique n'est pas forcément demandé pour débuter une thérapie hormonale, il est presque systématique dans le second.
A l'hôpital, la plupart des demandes de transition sont entendues par des membres de la Société française d'études et de prise en charge de la transidentité, (SoFECT), très décriée par les associations trans.
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