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vendredi 21 décembre 2018

« Une affaire de famille » : l’amour à la dérobée

Avec son clan de voleurs, échantillon de l’humanité, le cinéaste Hirokazu Kore-eda émerveille et bouleverse.
Par Thomas Sotinel Publié le 11 décembre 2018
Temps deLecture 7 min.    De gauche à droite : Kairi Jyo, Lily Franky, Mayu Matsuoka, Sakura Ando enlaçant Miyu Sasaki, dans « Une affaire de famille », réalisé par Hirokazu Kore-eda.

De gauche à droite : Kairi Jyo, Lily Franky, Mayu Matsuoka, Sakura Ando enlaçant Miyu Sasaki, dans « Une affaire de famille », réalisé par Hirokazu Kore-eda. LE PACTE

L’avis du « Monde » – chef-d’œuvre
Ce film, le plus beau, le plus émouvant, le plus puissant, de son auteur, pourrait porter en exergue ce vers de Bob Dylan : « Pour vivre hors la loi, il vous faut être honnête. » La famille du titre français vit, entre autres, des larcins dans les magasins qu’évoque le titre international Shoplifters (« voleurs à l’étalage »). Une affaire de famille fait de cette tribu minuscule le lieu de l’affrontement entre la règle sociale et l’exigence de justice, entre les interdits et l’assouvissement des désirs. De la révélation de cette petite communauté cachée dans les marges de la société japonaise à son explosion, Hirokazu Kore-eda construit un récit rigoureux fait de dévoilements successifs, de retournements bouleversants, mis en scène avec la grâce qu’on lui connaît, augmentée cette fois d’une vigueur sensuelle inédite.

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