Au centre hospitalier de Blois, un projet prévoit d’augmenter l’accueil des adolescents en pédopsychiatrie.
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L’Agence régionale de santé a obtenu 6 millions d’euros pour les soins psychiatriques. Objectif : plus de moyens pour mieux accompagner les patients.
C’est un cadeau de Noël quelques semaines avant l’heure. L’Agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire a reçu une enveloppe de six millions d’euros pour l’accès aux soins de santé mentale, allouée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Près de deux millions sont destinés au Groupement hospitalier de territoire « Santé 41 », soit un tiers des crédits régionaux. Cette somme doit compenser le manque de moyens humains, donc de psychiatres, et réduire les inégalités d’accès aux soins dans le département.
Manque de moyens humains
« Le problème, ce n’est pas le nombre de lits, explique le docteur Noureddine, psychiatre au Centre hospitalier de Vendôme. Nous avons besoin de lieux de proximité alternatifs à l’hôpital. » Les villes les plus rurales du département ne disposent pas des professionnels nécessaires pour répondre aux besoins des patients atteints de troubles psychiques. « Par exemple dans le secteur de Vendôme, il n’y a pas de pédopsychiatre en libéral. Nous observons aussi une baisse des médecins généralistes », poursuit le docteur Noureddine. Même constat à Romorantin : « Il n’y a pas de psychologue scolaire par exemple », souligne le docteur Alina-Radiana Arjocu, pédopsychiatre à Blois. L’argent débloqué permettra de mettre en place un parcours de soins notamment pour les adolescents et enfants.
Des infirmiers et psychologues en plus
« Pour le secteur nord, nous allons recruter deux infirmiers et deux psychologues », souligne le docteur Nouredine.
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