Les jeunes enfants sont extrêmement sensibles à leur environnement social et émotionnel. Ce n’est pas un scoop. Cependant, tous ne développent pas d’inhibition comportementale en cas de stress émotionnel. Dans ces conditions, on peut imaginer qu’existent certains facteurs déclenchants ou, à tout le moins, certains indicateurs d’un risque.
Ce sont ces indicateurs qu’une équipe australienne a tenté de détecter à travers une étude prospective qui portait sur 314 enfants inclus au cours des 18 mois qui suivaient leur naissance. Parmi ceux-ci, 8,9% ont développé ultérieurement des troubles du comportement. Le seul indicateur probant détecté dans cette étude réside dans le comportement parental, et plus précisément dans le sentiment de la mère de subir une attitude coercitive, contrôlante et manquant d’affection de la part de son conjoint (0R=4,15). Ceci justifierait d’après les auteurs une attention particulière de la part des pédiatres, gynécologues et généralistes sur le comportement parental pour prévenir certains troubles du comportement de l’enfant.
Ce sont ces indicateurs qu’une équipe australienne a tenté de détecter à travers une étude prospective qui portait sur 314 enfants inclus au cours des 18 mois qui suivaient leur naissance. Parmi ceux-ci, 8,9% ont développé ultérieurement des troubles du comportement. Le seul indicateur probant détecté dans cette étude réside dans le comportement parental, et plus précisément dans le sentiment de la mère de subir une attitude coercitive, contrôlante et manquant d’affection de la part de son conjoint (0R=4,15). Ceci justifierait d’après les auteurs une attention particulière de la part des pédiatres, gynécologues et généralistes sur le comportement parental pour prévenir certains troubles du comportement de l’enfant.
Dr Dominique-Jean Bouilliez
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