Alors que le dernier film du réalisateur français Raymond Depardon s'immerge dans un hôpital psychiatrique, la question de l'internement forcé se trouve sous le feu des projecteurs. En Suisse, ce type de mesure est en augmentation.
En France, après un maximum de 12 jours d'internement, les patients psychiatriques hospitalisés de force sont entendus par des juges, qui décident du bien-fondé ou de ces internements ordonnées par le milieu médical. En Suisse, les délais et procédures judiciaires varient d’un canton à l’autre.
Dans son dernier film "12 jours", actuellement sur les écrans romands, le photographe et réalisateur Raymond Depardon donne la parole à ces patients hospitalisés de force. Si la question est brûlante en France, elle l'est aussi en Suisse.
En hausse de 30%
Depuis quelques années, ce type de mesures n'a cessé d'augmenter. Selon les chiffres publiés par l'Observatoire suisse de la santé, les internements forcés - appelés "cas de placements à des fins d'assistance" - ont augmenté de près de 30% entre 2014 et 2015. Et cette tendance se poursuit, selon les premières estimations.
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