Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, revient sur la relaxe de Jean Mercier par la Cour de cassation. Il était poursuivi pour avoir aidé sa femme à mourir.
LE MONDE | | Propos recueillis par Valentin Ehkirch
La justice a prononcé, mercredi 13 décembre, la relaxe contre Jean Mercier, un octogénaire poursuivi pour non-assistance à personne en danger pour avoir aidé sa femme, malade, à mourir. Après une longue bataille judiciaire, la plus haute juridiction a rappelé qu’aux yeux de la cour d’appel, Jean Mercier avait commis un acte « positif » ne pouvant donc être qualifié de « non-assistance », tandis que « la seule qualification applicable », celle de « meurtre », avait été écartée par un non-lieu au terme de l’enquête.
Le président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité, Jean-Luc Romero, revient sur la décision de la Cour de cassation, et prône un assouplissement du droit sur la fin de vie.
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