Un économiste britannique a eu une idée : plutôt que de vouloir à tout prix maintenir les choses en ordre, peut-être faudrait-il essayer d’embrasser le chaos.
LE MONDE | | Par Big Browser
Si vous êtes quelqu’un de « débordé », votre lieu de résidence ressemble probablement à un champ de bataille : linge qui s’empile, chambre d’enfants en désordre, papiers, livres et journaux accumulés sur les meubles, entre trois tasses de café vide et un petit espace resté libre pour l’ordinateur. Vous regardez le désastre et soupirez : « Si seulement j’étais mieux organisé. » Selon l’écrivain et économiste britannique Tim Harford, vous êtes surtout victime d’une norme sociale, selon laquelle il faudrait être « ordonné ».
Cette norme vous pousse à ranger alors qu’en réalité le désordre vaut parfois mieux que l’ordre et la précision. Les vertus du désordre ne résident pas tant dans le désordre lui-même, que dans ce qu’il révèle : une capacité à se laisser distraire, à se laisser surprendre, à s’adapter à de nouveaux contextes. Des traits de caractère qui sont autant de sources d’une créativité fructueuse.
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