06 août 2016
L'UTG d'un côté et l'intersyndicale de l'autre tirent chacune de leur côté. La première juge urgent de voir partir les administrateurs provisoires ; la seconde les défend.
Avec l'incendie qui a coûté la vie à Jean-Claude Christophe, dans la nuit de mardi à mercredi, c'est un nouveau front qui s'ouvre dans la lutte syndicale. D'un côté, l'UTG, syndicat majoritaire à l'hôpital. De l'autre, l'intersyndicale (CDTG, FO, syndicat des médecins), qui a beaucoup fait parler d'elle depuis le début de l'année.
L'UTG a initié des débrayages, mardi, à l'Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Le syndicat annonce qu'il n'y mettra fin qu'une fois mise en oeuvre une cellule d'urgence médico-psychologique pour les agents et la famille du défunt. Pour la CDTG, membre de l'intersyndicale, il faut revoir l'organisation de l'hôpital mise en place par l'ancien directeur : « C'est ce management qui a conduit à ce qu'il y ait un mort aujourd'hui. »
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