Pour l’architecte et urbaniste, la ville est, elle aussi, porteuse d’inégalités et d’ostracisme, à l’image de la société. Améliorer l’espace urbain serait une preuve de notre degré de civilisation, pour les SDF, mais aussi pour tous ceux qui sont vulnérables : les personnes âgées, les enfants, les handicapés.
La façon dont les SDF trouvent, ou pas, leur place dans l’espace public ne révèle-t-elle pas l’état de notre société ? Architecte, urbaniste et anthropologue, Chantal Deckmyn a livré, l’an dernier, une étude inédite sur les sans-abri dans la ville (1). Alors que le froid va remettre dans l’actualité les impératifs d’hébergement, la condition faite aux SDF révèle des problèmes qui vont bien au-delà de leur cas.
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