Jeudi 1 Octobre 2015
Un échantillon de 900 personnes tirées au sort va être évalué par le biais d’un questionnaire sur leur santé mentale.
Cette enquête, reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, a pour but de mettre en avant une image et une réalité mentale d’une population régionale. En Nouvelle-Calédonie, cette enquête a révélé des troubles post-traumatiques trois fois plus élevés qu’en métropole, ainsi que des risques suicidaires plus importants.
Une enquête épidémiologique sur la santé mentale de la population polynésienne va être réalisée dès le 19 octobre. Elle durera une dizaine de jours. Neuf cents personnes vont être sollicitées au hasard sur une quinzaine de sites publics de Tahiti et Moorea.
Cette enquête, qui fait partie du programme Nations pour la santé mentale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a été créée en 1997 et réalisée pour la première fois en métropole en 1999.
Depuis, elle a eu lieu sur toute la métropole et dans les départements et territoires d’outre-mer. « Je pense que nous sommes le dernier territoire français à ne pas encore avoir réalisé cette enquête. La Nouvelle-Calédonie l’a faite il y a 10 ans », avoue Stéphane Amadéo, psychiatre au centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF).
Si la Polynésie n’en avait pas encore bénéficié, c'était pour des questions de financements. C’est finalement grâce à l’association SOS Suicide et au Fonds Pacifique que cette enquête aura lieu d’ici trois semaines.
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