Le chef du département de psychiatrie du CHUS réagit
SANTÉ. Le chef du département de psychiatrie du CHUS,
Dr Jean-François Trudel, a été appelé à réagir au bilan du premier rapport de
la Direction de santé publique sur la santé mentale en Estrie. Les conclusions
alarmantes, particulièrement en ce qui a trait à la hausse des cas de
schizophrénie dans notre région, amènent le Dr Trudel à recommander une enquête
pour élucider les causes de ce phénomène.
Les chiffres sont inquiétants à tous les niveaux pour l’Estrie, mais ce qui a particulièrement interpellé le chef du département en psychiatrie du CHUS, c’est l’augmentation marquée du nombre de personnes souffrant de schizophrénie dans notre région.
«En l’espace de dix ans à peine, on a vu le nombre doublé dans la région de l’Estrie, alors que c’est une maladie qui est très stable normalement dans une population. C’est donc une grande surprise! Une enquête spécifique me semble nécessaire pour élucider les causes de ce phénomène. J’aimerais beaucoup que nos collègues de Santé publique, avec la collaboration du département de psychiatrie, se penchent sur cet enjeu», indique le Dr Trudel, qui souligne du même coup qu’une telle augmentation a un impact important sur les services.
«Les personnes atteintes de schizophrénie sont jeunes et souvent très malades et handicapées à long terme. Elles consomment énormément de ressources et de services.»
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