Le 15 décembre, vers 19 h 15, un patient avait échappé à la surveillance des infirmières, à Bordeaux, rue Sainte-Catherine. Il avait été retrouvé le surlendemain© PHOTO
ARCHIVES « SUD OUEST »
L'
'intersyndicale CGT-UNSA du centre hospitalier de Saintongeappelle à « une forte mobilisation », ce vendredi de 14 h 30 à 15 h 30, dans le hall de l'hôpital, afin de « soutenir les collègues des services de psychiatrie adulte, dont notamment trois d'entre eux qui sont sous la menace d'une sanction disciplinaire ».
Un appel public qui met la lumière sur un incident survenu lundi 15 décembre. Ce jour-là, cinq patients suivis par le service psychiatrie de Saintes avaient participé à un atelier théâtre à Bordeaux, dans le cadre d'une sortie thérapeutique préparée et validée par l'équipe médicale. Trois infirmières accompagnaient le petit groupe.
Vers 19 h 15, l'un des patients a échappé à la surveillance des infirmières et a disparu rue Sainte-Catherine, l'artère commerçante de Bordeaux, très fréquentée lors des fêtes de fin d'année. L'homme, qui est suivi depuis longtemps, a été retrouvé le surlendemain, en fin de matinée. Il venait d'être recueilli dans un établissement de santé de Bordeaux, sans qu'on sache ce qui s'était passé pour lui pendant les deux nuits et la journée et demie de disparition. Le malade est suivi dans le cadre d'une hospitalisation libre, sans curatelle, ni tutelle.
L'un des patients a échappé à la surveillance des infirmières et a disparu rue Sainte-Catherine, l'artère commerçante de Bordeaux, très fréquentée lors des fêtes de fin d'année
Depuis cet événement, la direction du centre hospitalier de Saintonge tente de comprendre ce qui s'est passé « avec pour objectif principal que cela ne se reproduise pas », explique Alain Debetz, le directeur, pointant quelques failles. « Ne pas mettre de sanction serait donner le sentiment d'une impunité totale. Je n'agis pas sous la pression ou sous le chantage de la famille, contrairement à ce que je peux entendre, précise-t-il. S'il y a eu une faute professionnelle, je dois la sanctionner. Je ne peux pas ne pas marquer le coup, alors qu'un patient a disparu deux jours. » Et de rappeler qu'il y a des degrés dans la sanction.
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