En Mauritanie, l’Association nationale des sages-femmes a publiquement déclaré son opposition aux mutilations génitales féminines. Elles ont promis d’abandonner ces pratiques dans les communautés qu’elles servent
Thème 2015 : Mobilisation et implication des personnels de santé pour accélérer la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines
Les mutilations sexuelles féminines recouvrent toutes les interventions incluant toute altération ou lésion des organes génitaux féminins pour des raisons non médicales. Elles sont internationalement considérées comme une violation des droits des jeunes filles et des femmes. Elles sont le reflet d'une inégalité profondément enracinée entre les sexes et constituent une forme extrême de discrimination à l'égard des femmes et des jeunes filles.
Ces pratiques violent également leurs droits à la santé, à la sécurité et à l'intégrité physique, le droit d'être à l'abri de la torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que le droit à la vie lorsqu'elles ont des conséquences mortelles.
Bien qu’elles soient concentrées dans 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, les mutilations sexuelles féminines constituent un problème universel et elles sont pratiquées aussi dans certains pays d’Asie et d’Amérique latine. Elles persistent parmi les populations immigrées en Europe occidentale, en Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande. Bien que la pratique soit vieille de plus de mille ans, les modèles suggèrent que les mutilations génitales féminines pourraient disparaître en l’espace d’une génération. L’UNFPA et l’UNICEF sont en première ligne avec le plus important programme mondial pour accélérer leur abandon. Le programme vise à l’heure actuelle 17 pays africains et soutient des initiatives mondiales et régionales.
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