ART BRUT L’artiste sicilien, obsédé
par le rouge et les corps, a été révélé en 2007. Apprenti berger devenu l’une
des figures de l’art brut, il est exposé à Lausanne.
Giovanni Bosco (1948-2009) est l’une des sept figures
de «l’Art brut dans le monde», une proposition éblouissante signée Lucienne
Peiry, qui aime à se présenter comme une messagère de cet art notoirement
clandestin. Sur deux étages, cette exposition enseigne, cristallise et déploie
une manière de vivre, ou de survivre, hors les frontières des règles en société.
Tout autant que ses voisins de palier (lire ci-contre), Bosco n’a jamais étudié
le dessin ; par hasard, presque par miracle, il révèle tout à coup son génie.
Car génie il y a, plus que l’on imagine, chez ce Sicilien à l’enfance perdue,
apprenti berger auprès de son père, puis perdant pied à la mort de celui-ci, à
laquelle s’ajoute bientôt, nouvelle cruauté, l’assassinat de ses deux frères.
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