Fin janvier, un Groupement de coopération sanitaire est né afin d’améliorer le suivi des malades mentaux. Une urgence pour leurs proches.
Schizophrénie, troubles bipolaires… Ce sont des maladies « invisibles ». Des pathologies qui plongent les proches des patients dans des trous noirs, d'où la psychiatrie peine parfois à faire jaillir un peu de lumière.
« En dehors de l'hôpital, tout va bien… sauf pour les proches »
Face à la complexité de l'accompagnement des maladies mentales, les structures hospitalières et sociomédicales corréziennes ont décidé de s'unir au sein d'un groupement sanitaire (GCS), en ce début d'année 2014 (notre édition du 29 janvier).
À la tête de l'Unafam 19, Claude Baudin fonde de grands espoirs sur le GCS. Son association fait partie des organismes qui ont soutenu cette création. « L'objectif, c'est de réduire le fossé entre les soins et "l'après-soins" », pointe ce père de famille de 75 ans.
« Avec la sectorisation de la psychiatrie, on a permis aux malades de revenir dans la cité. Mais ce sont des maladies à évolution lente et parfois les patients ne se soignent pas. Il faut un accompagnement. Une fois que les malades quittent l'hôpital et rentrent chez eux, tout va bien… sauf pour la famille ».
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