Après la mort « inexpliquée », le 15 février, d'une patiente après son arrivée aux urgences de l'hôpital Cochin à Paris, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, a reconnu l'existence de problèmes, mardi 25 février.
Une enquête interne a été ouverte par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), dont dépend l'hôpital Cochin. « A ma connaissance (...), il n'y a pas de faute individuelle qui justifierait des sanctions individuelles, il y a des erreurs d'organisation suffisamment graves pour qu'on prenne des corrections, pour qu'on les prenne au sérieux et qu'on rende des comptes », a-t-il déclaré sur France Inter.
En outre, « dans l'état actuel de l'enquête, même si [la patiente] avait été tout de suite prise en charge correctement, ça n'aurait pas eu d'influence, ça ne l'aurait pas sauvée », a assuré M. Hirsch. « Oui, il y a des choses qui n'ont pas fonctionné comme elles devraient », mais cette patiente, qui se trouvait dans une « zone de surveillance » et non dans la salle d'attente des urgences, « n'est pas restée cinq heures morte dans un fauteuil ».
« Au moment où on l'appelle pour la prendre en charge (...), il y a un moment de confusion où on va la chercher partout. (...) Puis il y a un moment où quelqu'un dit “il faut vite la mettre dans un box” et, à ce moment-là, c'est trop tard », a-t-il détaillé. « On va améliorer Cochin, on ne va pas lâcher Cochin, on ne va pas lâcher ce service », a-t-il affirmé.
Les conclusions finales de l'enquête devront être rendues à la fin de cette semaine, a précisé M. Hirsch. Celle-ci devra déterminer si des négligences ont été commises par les personnels de l'établissement.
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