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vendredi 19 janvier 2018

DÉPRESSION, ADDICTION, PSYCHOSE : UN PLAN DE SANTÉ MENTALE POUR LA POLYNÉSIE

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16 janvier 2018

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La direction de la santé élabore depuis octobre dernier un plan de santé mentale pour la Polynésie française. Selon la directrice, ce plan comporte plusieurs étapes.
Tout d’abord, il y a l’état des lieux qui doit être finalisé cette semaine. Puis suite à cela, la direction de la santé mettra en place des ateliers de concertation avec les professionnels de santé et les associations.
C’est à l’issue de ces échanges et avec l’aide d’experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que le plan de santé mentale sera rédigé.
La direction de la santé a décidé d’élaborer un tel plan parce que celui-ci est préconisé par le dernier schéma d’organisation sanitaire et parce qu’il n’y en a jamais eu.

Qu’est-ce qu’un bon chirurgien ? Mystère en France !




Paris, le samedi 20 janvier 2017 – Cette semaine a été largement médiatisée l’initiative du professeur André Grimaldi (la Pitié Salpêtrière). Elle demandait dans une pétition déjà signée par plus d’un millier de professionnels de santé un plan de sauvetage pour l’hôpital public passant par une réforme de la tarification à l’activité (T2A) afin qu’elle ne s’applique plus qu’aux « soins standardisés et programmés ». Souvent, une telle description renvoie aux actes chirurgicaux. De fait, beaucoup parmi les détracteurs de la T2A jugent (parfois avec un brin de mépris) que celle-ci s’applique à la chirurgie. Ainsi, déplorant la situation financière catastrophique de son établissement, le directeur général du Groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS) Thierry Gamond-Rius affirmait cette semaine dans Ouest France : « Adaptée à la chirurgie, la tarification à l’activité ne l’est pas, dans sa forme actuelle, à la complexité de l’activité médicale ».

Système inflationniste

L’idée répandue d’une meilleure adaptation de la T2A à la chirurgie est liée au fait que la T2A ne permet pas une bonne représentation du caractère aléatoire et complexe de certaines prises en charge médicales, quand l’acte chirurgical serait plus facile à "modéliser". Il s’agit également pour les opposants à la T2A en évoquant le cas spécifique de la chirurgie de ne pas prêter le flanc aux critiques qui signaleraient que ce mode de financement a permis de corriger certaines dérives du système précédent et a contribué, par exemple en chirurgie, à augmenter la productivité.

Stérilisation : la France peine à sauter le pas

Par Marlène Thomas — 

A peine 0,8 % des Français avaient pratiqué la vasectomie en 2013.
A peine 0,8 % des Français avaient pratiqué 
la vasectomie en 2013. 
Photo Paul Graves

Si la loi de 2001 a rendu la pratique légale, les hommes et femmes qui souhaitent y recourir se heurtent au refus des médecins et à la pression familiale. Souvent réversible, cette méthode de contraception reste étrangère aux mœurs françaises, contrairement aux pays anglo-saxons.

Maria (1), tout juste 30 ans, est l’heureuse mère de deux enfants de 6 ans et 14 mois. Lors de sa seconde grossesse, son désir de maternité comblé, elle a pris la décision, en concertation avec son mari, de se faire stériliser. Confiante lors du premier rendez-vous avec son gynécologue, la jeune femme a vite déchanté : «Je ne veux pas être bourrée d’hormones toute ma vie. Durant ma grossesse, lorsque j’ai parlé de mon souhait de stérilisation à mon gynécologue, il a insisté pour me poser un stérilet en cuivre, que je n’ai pas supporté. Je suis donc revenue à la charge et il m’a rétorqué : "Si vous divorcez et rencontrez quelqu’un d’autre, je ne veux pas que vous veniez vous plaindre à ma porte." Je lui ai alors répliqué que même si cela arrivait, je ne voudrais plus d’enfant.»

Privas : mobilisation à l'hôpital Sainte-Marie contre la dégradation des conditions de travail

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Jeudi 18 janvier 2018 Par Mélanie TournadreFrance Bleu Drôme-Ardèche
Une trentaine de soignants ont manifesté, ce jeudi matin, devant l'hôpital psychiatrique Sainte-Marie à Privas. Alors que l’établissement va être restructuré et modernisé dans les prochaines années, la CGT dénonce le manque de moyens humains et la dégradation des conditions de travail.
Une trentaine de personnels de l'hôpital Sainte-Marie ont manifesté, ce jeudi midi, à Privas en Ardèche.
Une trentaine de salariés de l'hôpital Sainte-Marie à Privas ont manifesté, ce jeudi midi, devant leur établissement. Une mobilisation organisée à l'appel de la CGT. C'est la seconde manifestation en trois jours devant l'hôpital psychiatrique.

Gérard Zribi cède sa place de président d'Andicat à Dominique Clément


Gérard Zribi (à gauche) cède sa place à Dominique Clément.
L'Association nationale des directeurs et cadres d'établissements et services d'aide par le travail (Andicat) a diffusé le 12 janvier un communiqué de presse annonçant la décision de Gérard Zribi de céder sa place de président de l'association à Dominique Clément. L'ancien président a fait cette proposition afin de permettre à Andicat de mieux distinguer les fonctions politiques et opérationnelles et a démissionné le 31 décembre dernier de son poste. Dominique Clément, jusque là vice-président, occupe ses nouvelles fonctions depuis le 1er janvier. Gérard Zribi exerce quant à lui désormais la fonction de délégué national.

Gérard Zribi s'est consacré très tôt à la question des personnes handicapées mentales et psychiques. Il a obtenu un diplôme de rééducation, puis un doctorat en psychologie et suivi une formation en gestion et marketing. Nommé directeur à l'âge de 26 ans d'un centre d'aide par le travail à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), il a initié le travail protégé en milieu ordinaire avec la création d’un atelier pour trente travailleurs handicapés au sein d’une entreprise industrielle à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

L'Onu demande à la France de rendre plus effective l'inclusion sociale des personnes handicapées

À l'occasion de l'examen périodique universel de la France par l'Organisation des Nations unies (Onu), la politique handicap nationale a été étudiée par les pays membres. De l'Arabie saoudite à l'Autriche, en passant par la Birmanie ou les États-Unis, de nombreuses voix s'élèvent pour demander à la France d'améliorer l'inclusion sociale.

Jury : malaise dans les rangs des personnels soignants

19/01/2018




Ils sont psychiatre et infirmier. Ont démissionné de l’hôpital de Jury car ils estiment ne plus pouvoir travailler dans ces conditions et considèrent que le personnel est maltraité, qu’il ne peut plus soigner dignement les patients.


Régis Hector
Régis Hector
Nicolas et Thomas (*) ont récemment démissionné de leurs fonctions de psychiatre et infirmier du centre hospitalier spécialisé de Jury. Les raisons de leur départ sont identiques : « Une forme de maltraitance institutionnelle dans cet établissement. »

« Une forme de la brutalité vis-à-vis du personnel »

« On ne peut fonctionner dans un service de psychiatrie avec trois personnes pour 25 patients. Des personnes qui doivent assumer le suivi des entretiens avec les malades, l’accueil des familles et l’exécution des consignes et prescriptions médicales. » « C’est une forme de la brutalité vis-à-vis du personnel, un manque de considération humaine pour les soignants qui veulent bien faire, aider les patients », analyse Nicolas, le psychiatre. Or, on ne peut leur demander de s’occuper humainement des patients, s’ils ne sont pas respectés dans leur travail », ajoute-t-il. »



“ Voile en tête ” : retour gagnant

19/01/2018




L’équipe du centre hospitalier de Romorantin a terminé 4e sur 14 voiliers engagés.
L’équipe du centre hospitalier de Romorantin a terminé 4e sur 14 voiliers engagés. 
© Photo NR


Choquez, choquez, mais choquez ! A l’image, l’intensité est à son comble. Le voilier en pleine mer. La où rien ne pardonne, surtout pas une erreur de manœuvre. Lundi soir, dans la salle de projection accolée à la cafétéria de la psychiatrie du centre hospitalier de Romorantin, ils étaient une quinzaine à revoir ou voir pour la première fois quelques images de l’aventure « Voile en tête », cette régate organisée à Marseille du 30 septembre au 7 octobre dernier, à laquelle participait un équipage de Romorantin pour la 3e fois. 
Avec une nouveauté, souligne Willy Gabillet, l’un des encadrants du centre hospitalier : « Cette année on n’a rien eu à faire, c’est eux qui ont fait toutes les manœuvres »

Une soirée pour remercier les mécènes
Lundi soir, les cinq navigateurs en herbe, tous suivis par le service psychiatrie, avaient préparé un album photo souvenirs afin de remercier leurs mécènes, des entreprises et quelques particuliers du territoire, qui leur ont permis de réunir le budget. 



Des choix d’orientation sous influence

Dès le début de leur scolarité, filles et garçons ont souvent tendance à suivre les stéréotypes de genre. Un poids qui s’avère déterminant dans leurs études post-bac.

LE MONDE  | Par 
C’est une affaire planétaire sans exception française : l’orientation est sexuée. Aux hommes, les sciences et techniques, l’informatique, la production industrielle, les transports. Aux femmes, les lettres, les langues, l’enseignement, l’art, la communication, l’aide à la personne, le social.



KIKI LJUNG
Aujourd’hui encore, en France, alors que le bac scientifique est le plus mixte des bacs généraux, seule une bachelière S sur dix poursuit ses études en école d’ingénieurs, où plus de 70 % des diplômés sont des hommes. Même proportion dans les classes préparatoires aux grandes écoles, tandis que les filières littéraires comptent près de trois quarts de femmes. Du côté des bacs technologiques ou professionnels aussi, les statistiques font apparaître une présence quasi exclusive des filles dans le domaine des services, de la santé et du social, et des garçons, dans la production et les technologies industrielles.

jeudi 18 janvier 2018

Agnès Buzyn assure mesurer la gravité de la situation des hôpitaux et précise les réformes à venir

Interpellée par les députés lors d'un débat sur la situation des hôpitaux, la ministre de la Santé a partagé le constat selon lequel les établissements vont "très mal". Elle a expliqué et précisé les réformes et travaux en cours (urgences, attractivité médicale, finances...) pour viser justement à pallier les problématiques actuelles.

Le CHSM du Puy-en-Velay travaille à l'accompagnement des élèves en souffrance psychologique

Ce 16 janvier, la directrice par intérim des Établissements Sainte-Marie-Haute-Loire, Annie Rambaud-Gontier, et la direction des services départementaux de l'Éducation nationale Haute-Loire ont formalisé les bases de l'accompagnement des élèves en souffrance psychologique.

Dans la droite ligne du partenariat conclu en septembre 2017, le centre hospitalier Sainte-Marie (CHSM) du Puy-en-Velay (Haute-Loire) et l'Éducation nationale ont signé un avenant précisant les modalités d'intervention de l'équipe mobile de psychiatrie infanto-juvénile (EMPIJ) au sein des établissements scolaires publics et privés de l'académie de Clermont-Ferrand. Objectif : "améliorer la prévention, le repérage et l'orientation des élèves en souffrance psychologique, mais aussi de faciliter leur accueil et leur inclusion dans les établissements scolaires", précise un communiqué du même jour.

Dans un Ehpad de la Meuse, les médecins de retour grâce à la télémédecine

A Souilly, dans la Meuse, un établissement pour personnes âgées pratique depuis décembre les soins médicaux avec une tablette et des objets connectés.

LE MONDE  | Par 
Consultation de télémédecine a l'Ehpad de Souilly (Meuse), le 16 janvier.
Consultation de télémédecine a l'Ehpad de Souilly (Meuse), le 16 janvier. NADèGE ABADIE POUR "LE MONDE"

« Bonjour, c’est le docteur Pancher, c’est la première fois qu’on se rencontre. C’est une première consultation un peu particulière… » Installé dans la salle de soins au rez-de-chaussée de l’Ehpad Les Eaux vives à Souilly (Meuse), près de Verdun, où il vit depuis deux ans, Roger Didion, 79 ans, découvre sur la tablette tactile posée en face de lui le visage de son nouveau médecin traitant, en visioconférence depuis son cabinet, à 13 km de là.

Saut épique et passage à l’acte

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Résultat de recherche d'images pour "CONVERSATION  Prochaine date 3 FÉVRIER 2018 - PARIS    Rarissimes sont les fois où une dénomination nouvelle vient ébranler un point de savoir (clinique, théorique) que l’on avait pu croire acquis.  Ainsi en va-t-il du saut épique, terme récemment proposé par Fethi Benslama.  Il croise le passage à l’acte d’autant plus opportunément que, devenu d’un usage courant, ce dernier a largement perdu de sa singularité.  On interrogera ce croisement : quelles conséquences s’ensuivent ?  Ainsi pourrait être levé ce long silence où l’on s’est tenu en ne se demandant pas comment l’introduction par Jacques Lacan du psychanalyser comme acte (1967-1968) avait pu, déjà, reconfigurer le concept de passage à l’acte."

3 FÉVRIER 2018 - PARIS 

Rarissimes sont les fois où une dénomination nouvelle vient ébranler un point de savoir (clinique, théorique) que l’on avait pu croire acquis.
Ainsi en va-t-il du saut épique, terme récemment proposé par Fethi Benslama.
Il croise le passage à l’acte d’autant plus opportunément que, devenu d’un usage courant, ce dernier a largement perdu de sa singularité.
On interrogera ce croisement : quelles conséquences s’ensuivent ?
Ainsi pourrait être levé ce long silence où l’on s’est tenu en ne se demandant pas comment l’introduction par Jacques Lacan du psychanalyser comme acte (1967-1968) avait pu, déjà, reconfigurer le concept de passage à l’acte.


Violences éducatives : une nouvelle campagne pour changer les pratiques

Stéphany Mocquery
| 17.01.2018



campagne violence enfant
Crédit Photo : DR


« Crier, frapper, hurler, humilier son enfant, c'est le marquer pour longtemps » : avec ce slogan, la nouvelle campagne de prévention contre les violences éducatives ordinaires entend marquer les esprits pour faire évoluer les pratiques éducatives dans notre pays encore trop imprégné de « l'injonction de dresser les enfants pour qu'ils soient obéissants », estime le Dr Gilles Lazimi, coordinateur de la campagne.

mercredi 17 janvier 2018

Souffrance psychique au travail : la lente reconnaissance

Par Maïa Courtois — 

Souffrance psychique au travail : la lente reconnaissance
Souffrance psychique au travail : la lente reconnaissance 
Photo Fred Dufour. AFP

10 000 affections psychiques liées au travail ont été reconnues en 2016, d’après une étude de la Caisse nationale d’assurance maladie. Si ce phénomène est en constante augmentation ces dernières années, les efforts pour y remédier progressent lentement.

«Surcharge de travail, injonctions paradoxales, horaires décalés, réductions de personnel…» liste Marine Jeantet, directrice des risques professionnels à la Cnamts (Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés) : les causes de la souffrance psychique au travail sont multiples. Et l’ampleur de ce phénomène a encore augmenté l’année dernière, «même si c’est moins exponentiel», précise Marine Jeantet : «On était à 10% d’augmentation de 2011 à 2014, 5% en 2015, 1% en 2016.»
Des travailleurs en souffrance psychique, le docteur Pierre Bréchet, médecin généraliste à Saint-Pierre-du-Mont (Landes), dit en recevoir «souvent» dans son cabinet : «Soit les patients arrivent en décrivant leurs problèmes franchement, soit cela prend le masque de plaintes plus générales : manque de tonus, fatigue… C’est notre travail de creuser, mais la parole se libère facilement.»

«Notre système de santé souffre d’un cloisonnement multiple »

Dans une tribune au « Monde », le directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique considère qu’il revient aux patients, et non à une autorité administrative, de définir son parcours santé.

LE MONDE  | Par 

A l’hôpital Pierre-Bérégovoy de Nevers, le 28 avril 2017.
A l’hôpital Pierre-Bérégovoy de Nevers, le 28 avril 2017. Elodie Chrisment - Hans Lucas / Elodie Chrisment - Hans Lucas

Tribune. Le terme de parcours est en train de devenir un mot magique dans le domaine de la santé. C’est aujourd’hui l’expression consacrée pour caractériser les évolutions nécessaires permettant de répondre aux attentes des patients, des usagers ou des citoyens. Citée abondamment dans la loi de modernisation de notre système de santé (votée en 2016), cette notion est évoquée à de nombreuses reprises dans la stratégie nationale de santé définie le 29 décembre dernier. Mais qu’en est-il exactement ?

Le vocable de parcours apparaît dans la loi du 13 août 2004 relative à l’assurance-maladie. Il s’agissait, à l’époque, d’instituer un parcours de soins coordonnés et de revaloriser ainsi le rôle du médecin traitant, chargé de coordonner les différentes interventions professionnelles autour du patient. L’utilisation du terme parcours faisait donc référence à une filière de prise en charge, notamment pour l’accès au médecin spécialiste en médecine ambulatoire.