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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 10 mars 2017

La validation scientifique des thérapies non médicamenteuses pour Alzheimer reste incomplète


 - HOSPIMEDIA
Compréhension de la pathologie ou traitement curatif, la maladie d'Alzheimer fait l'objet de nombreuses recherches. Mais le domaine des sciences humaines et sociales reste encore trop peu exploité. De même, des preuves scientifiques de l'efficacité des thérapies non médicamenteuses manquent encore, afin de valider ces accompagnements innovants.

Les recherches consacrées à la maladie d'Alzheimer sont nombreuses, à la fois en France, eu Europe et à l'international. La plupart d'entre elles "se focalisent sur la compréhension de la maladie", indique le Pr Philippe Amouyel, lors de son intervention, ce 7 mars, au point presse organisé en amont des assises de la recherche et de l'innovation sociale, portées par la Fondation Médéric Alzheimer. Quant aux pistes thérapeutiques, elles sont majoritairement menées sur des animaux et mettront dix ou quinze ans pour être potentiellement accessibles, précise le directeur général de la Fondation de coopération scientifique pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer. Alors "que faire en attendant ?", s'interroge Philippe Amouyel. Le professeur plaide pour une recherche davantage orientée vers les sciences humaines et sociales. Les chercheurs dans ce domaine sont nombreux mais seul "un nombre limité s'intéresse à cette problématique". 

HANDICAP Les usagers appellent à une participation "hors les murs" pour plus de démocratie en santé



Si elle "constitue une ressource précieuse pour l'amélioration des réponses proposées et le développement de nouvelles réponses", l'expertise d'usage reste un savoir expérientiel "trop peu valorisé et capitalisé". Fort de ce constat, l'Association des paralysés de France (APF) a lancé en 2016 le projet"Participations des usagers et démocratie en santé". Le dispositif* vient de livrer ses conclusions pour assurer une dynamique dans le champ médico-social et la santé.

jeudi 9 mars 2017

Possédons-nous un « Vrai Moi » ?

Par Rémi Sussan
L’institut international pour la cognition et la culture (ICCI), qui regroupe un grand nombre de spécialistes des sciences cognitives (parmi les participants dont nous avons déjà parlé dans nos colonnes, on citera par exemple Dan SperberPascal Boyer ou encore Harvey Whitehouse, que nous avons présenté récemment à propos de Seshat), s’est grandement intéressé, ces derniers jours à un travail de trois chercheurs de l’université de Yale, Nina StrohmingerJoshua KnobeGeorge Newman, auteurs récents d’un papier(.pdf) sur le problème du « Vrai Moi » (True Self). Autour de ce concept, l’ICCI a lancé un « webinaire », le « True Self journal club » où des membres divers de l’institut émettent leurs observations sur le sujet. Nina Strohminger devrait d’ailleurs bientôt participer à la discussion en cours.
internetactu.netUne entité morale

Mais que signifie cette notion de Vrai Moi ? Selon les trois auteurs, les humains auraient tendance à considérer que certains comportements, certaines actions, certaines caractéristiques seraient plus en accord avec notre « personnalité profonde », notre Vrai Moi, tandis que d’autres seraient la marque d’un « Moi superficiel ».

Comment caractérise-t-on ce Vrai Moi ? Les auteurs donnent comme exemple le personnage d’Ebenezer Scrooge dans le Chant de Noël de Dickens. Cet avare compulsif et égoïste découvre finalement la charité et la joie de partager. Dans cette histoire, Scrooge montre deux facettes opposées de sa personnalité ; pourtant, nombre de lecteurs ont tendance à penser que c’est le second Scrooge, le Scrooge généreux, qui est en fait le vrai : Scrooge découvre au cours de l’histoire sa personnalité profonde. Ainsi, la plupart des « dilemmes » auxquels on peut être confronté appartiennent à une interrogation sur notre Vrai Moi.

Les chercheurs donnent l’exemple d’un conservateur chrétien homosexuel : celui-ci doit-il considérer son orientation comme faisant partie de son Vrai Moi ou au contraire s’agit-il d’un péché superficiel dont il devra se débarrasser d’une manière ou d’une autre ?

Quelles sont les caractéristiques de ce Vrai Moi ? Tout d’abord précisent les auteurs, il s’agit avant tout d’un être moral. En effet, ce sont ces caractéristiques qui sont le plus volontiers considérées comme constitutives de la personnalité, bien plus que les aspects physiques ou cognitifs. Tout le monde est à peu près d’accord pour dire que la personnalité ne change pas si par exemple on se fait amputer d’un membre. Mais nous précisent les auteurs, des maladies comme la démence fronto-temporale, qui perturbe les capacités morales, nous apparaissent comme changeant bien plus la personnalité « profonde » du patient qu’un déficit cognitif portant exclusivement sur la mémoire, comme dans les cas les plus communs de la maladie d’Alzheimer.

mercredi 8 mars 2017

Mort de Salomon Resnik, psychiatre et psychanalyste

LE MONDE  | Par 

Salomon Resnik,  mars 2015.

Né à Buenos Aires le 1er avril 1920, Salomon Resnik est mort le 16 février à Paris, où il s’était installé en 1968, tout en formant des élèves en Italie et notamment à Venise. Clinicien bienveillant et jovial, il aura consacré sa vie à s’occuper passionnément des malades mentaux avant et après l’ap­parition des traitements chimiques qui dominent aujourd’hui le savoir psychiatrique.

37ÈME FESTIVAL PSY DE LORQUIN



, à Lorquin
 Depuis 1977 le festival psy de Lorquin, organisé par le Centre National de l’Audiovisuel en Santé Mentale (CNASM), se veut le fer de lance de l'actualité audiovisuelle dans le champ de la santé mentale en présentant les réalisations de l'année, tournées par des professionnels de l'image, des professionnels du soin, mais également des associations, des familles ou des usagers.
Cette volonté de laisser la place à chacun de pouvoir s'exprimer, permet une liberté de ton, de format et de sujet qui fait l'originalité de ce festival depuis 40 ans.

Un nouveau féminisme pour de nouveaux combats ?

L'Invité des Matins       Guillaume Erner

Explosion du nombre de féminicides en Amérique latine, remise en question du droit à l'avortement en Europe, libération des discours machistes notamment aux États Unis … Alors que débute la journée internationale des droits des femmes, les combats féministes sont toujours d’actualité.

Women's March à Paris le 21 janvier 2017
Women's March à Paris le 21 janvier 2017 Crédits : Jan Schmidt-Whitley - AFP
Nous accueillons Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes, ancienne porte-parole du mouvement Osez le féminisme !, auteure de Tu seras une femme ! Guide féministe pour ma nièce et ses ami(e)s paru aux éditions des Petits Matins. Elle est accompagnée par Mélanie Gourarier, anthropologue et auteure de Alpha mâle : séduire les femmes pour s'apprécier entre hommes, publié aux éditions du Seuil.

Sorcières ! Traîtresses ! De quoi accuse-t-on les femmes depuis des siècles ?

  • Lorraine Rossignol  
  • 08/03/2017



    Album-souvenir d’Isabelle H. (Paris, séjours en Normandie et sur la côte d’Azur en compagnie d’un officier de la marine de guerre allemande), 1944. 

    Existe-t-il des crimes féminins par nature ? Une exposition des Archives Nationales, qui épluche plus de 300 affaires, révèle des motifs d'accusations bien souvent “abominables” à l'encontre des femmes, du Moyen-Âge jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

    Les motifs d’accusation contre les femmes sont divers, mais certains reviennent tout de même avec insistance, au fil des siècles. Comme s’ils leur étaient spécifiques, comme s’il était des crimes « féminins » par nature. Car c’est bien la nature des femmes qui pose problème — et plus précisément leur sexualité, forcément dangereuse — du moins aux yeux des hommes qui, de toute éternité, furent les seuls habilités à rendre la justice. Quelque soit le crime qu’elles aient commis, les femmes n’ont-elles pas toujours été malignes, depuis Eve, car acoquinées avec le Diable ?

    Encore un carreau d’cassé (jeune servante enceinte et sa maîtresse), publié dans Le Rire, 12e année, 1905-1906.


    Droits des femmes : c’est la lutte infinie

    Par Catherine Mallaval et Johanna Luyssen — 

    A Bruxelles en octobre 2016,contre l’interdiction de l’avortement en Pologne.
    A Bruxelles en octobre 2016,contre l’interdiction 
    de l’avortement en Pologne. 
    Photo Wiktor Dabkowski. AP  

    Syndicats et associations féministes appellent à la grève ce 8 mars à partir de 15 h 40, en écho aux mobilisations pour l’égalité femmes-hommes qui se multiplient dans le monde entier.

    Il y a comme un air de mai en ce 8 mars. Cette année plus que jamais, pas de flafla, pas de maquillage, de rituelles promos chez Marionnaud : les femmes réclament des droits, du pognon, du respect. «Il faut en revenir à un 8 mars de lutte. Sinon autant en faire le jour de la fête des mères…» ironise Cécile Gondard-Lalanne, coporte-parole de l’Union syndicale Solidaires. «Marre des mots, on veut des moyens et des actions», embraye Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole d’Osez le féminisme. 



    Ecrire l’histoire des femmes et du genre aujourd’hui 1/4 Le premier dictionnaire des féministes en France

    La Fabrique de l'Histoire            Emmanuel Laurentin    06.03.2017


    Nouvelle semaine, nouvelle thématique, quatre nouvelles émissions autour de l'histoire des femmes et du genre.


    Portrait de George Sand par Nadar
    Portrait de George Sand par Nadar Crédits : Photosvintages - AFP

    Premier volet d'une nouvelle série d'émissions consacrée à l'écriture de l'histoire du féminisme et du genre.
    Aujourd'hui nous allons parler d'une publication unique, à laquelle ont participé beaucoup d'historiennes, "Le Dictionnaire des féministes" paru aux Presses Universitaires de France.
    En compagnie de l'historienne qui l'a dirigé, Christine Bard, et de Séverine Liatard qui a préparé cette semaine et qui co-anime l'émission.

    mardi 7 mars 2017

    PSYCHIATRIE Le CH Sainte-Anne achève la reconfiguration de son bâtiment Benjamin-Ball dans l'Ouest-parisien

    Le CH Sainte-Anne à Paris (14e arrondissement) a inauguré le 2 mars son nouveau pôle du 16e arrondissement. Ce projet a nécessité la reconfiguration du bâtiment Benjamin-Ball*, signale l'établissement psychiatrique parisien dans un communiqué, pour un montant de 11 millions d'euros soutenu financièrement par l'ARS Île-de-France. L'édifice accueille désormais des activités d'hospitalisation en psychiatrie adulte et en gérontopsychiatrie. Jusqu'alors les soins dispensés étaient essentiellement destinés à un public adulte. Le pôle affichait en 2014 une file active de 5 300 patients reçus en ambulatoire et près de 800 en hospitalisation complète ou partielle. Il déploie également une activité spécialisée de recours en matière de troubles du spectre autistique, de dysphories de genre ou encore de troubles du comportement perturbateurs.

    « Nous ne voulons pas voir que les enfants peuvent avoir des problèmes psychiatriques »

    LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

    « Prenez par exemple les jeunes exposés aux attentats de Nice. Ils ont parfois vu leurs parents, en proie à une panique totale, fuir en les laissant sur place . Les tableaux cliniques que beaucoup présentent maintenant sont d’une intensité saisissante » (Photo: hommage aux victimes de Nice, à Avignon, le 18 juillet 2016).
    « Prenez par exemple les jeunes exposés aux attentats de Nice. Ils ont parfois vu leurs parents, en proie à une panique totale, fuir en les laissant sur place . Les tableaux cliniques que beaucoup présentent maintenant sont d’une intensité saisissante » (Photo: hommage aux victimes de Nice, à Avignon, le 18 juillet 2016). BORIS HORVAT / AFP


    Par Bruno Falissard, pédopsychiatre, professeur de biostatistique à la faculté de médecine Paris-Sud, directeur de l’unité Inserm santé mentale et santé publique

    TRIBUNE. Si je suis élu en 2012, je veux faire des problèmes des jeunes ma priorité. » Le candidat Hollande avait bien raison, en 2011, de penser que l’avenir de notre pays passe par ­celui de nos enfants. A l’évidence, nous devons faire le maximum pour qu’ils soient bien dans leur vie. Fort heureusement, c’est plutôt le cas. D’après la toute récente enquête HBSC sur la santé des collégiens, plus de 80 % des adolescent(e)s sont satisfaits de leur vie et près de 90 % voient leur avenir comme plutôt « facile ou agréable ». Bien sûr, tout n’est pas si rose, la même étude trouve tout de même 10 % d’adolescents non satisfaits.

    A force de parler de mal-être, d’insatisfaction, on en viendrait presque à oublier que le plus grand drame qui peut frapper une famille, c’est quand un de ses enfants rencontre la maladie. A ce propos, savez-vous quelles sont, en Europe occidentale, les maladies qui causent le plus grand nombre d’« années de vie de qualité perdues » dans la tranche d’âge 5-14 ans ?

    Attentats : un centre national de résilience et une réserve de psys pour améliorer la prise en charge du psycho-traumatisme

    Coline Garré
    | 07.03.2017


    La secrétaire d'État Juliette Méadel a dévoilé ce 7 mars, en clôture d'un cycle de trois tables rondes initié en décembre, un plan de 24 mesures pour améliorer l'accompagnement psychologique des victimes de catastrophes et d'attentats.
    Le premier défi est d'améliorer l'accès aux soins, pour un public « tout venant », a priori exempt de pathologie psychiatrique, qui souvent, sous le coup du psychotrauma, n'ose pas recourir aux soins. Ou tardivement, sans savoir à qui s'adresser.

    Pour ce faire, le plan des pouvoirs publics entend proposer systématiquement à chaque victime (ou impliqué) un diagnostic de santé psychique gratuit ou largement pris en charge par la sécurité sociale, au terme duquel elle recevra une attestation de constat des conséquences psychologiques du drame. « Tout le monde n'a pas les mêmes besoins en termes de suivi psychologique », souligne Juliette Méadel.

    Grève dans les hôpitaux : à Voiron, l'exemple d'un établissement sous tension

    France Bleu Isère      Par Alexandre Berthaud, 6 mars 2017   


    La grève sera très suivie à Voiron, hôpital en colère.
    La grève sera très suivie à Voiron, hôpital en colère. © Radio France - Alexandre Berthaud
    Les personnels hospitaliers sont en grève ce mardi un peu partout en France. Ils réclament l'abrogation des lois Bachelot et Touraine, qui ont engendré des suppressions de postes nocives à la qualité de travail des employés et à la qualité des soins prodigués.
    Un emploi sur 16, très exactement (50 emplois sur 800). Voilà le taux de suppressions d'emplois qu'a subi l'hôpital de Voiron suite à la loi Santé de 2016. "On remplace du personnel de santé par de l'administratif", râle Annabelle Payet, infirmière anesthésiste, qui se rend bien compte que "l'hôpital, et ce n'est pas le seul, est comme une cocotte-minute".
    Infirmier, médecins, public, privé, tous sont fâchés avec la politique santé du gouvernement Hollande. - Radio France
    Infirmier, médecins, public, privé, tous sont fâchés avec la politique santé du gouvernement Hollande. © Radio France

    Nouveau drame à l'AP-HP avec le suicide d'un agent à l'hôpital Cochin

    Sophie Martos
    | 07.03.2017

    Un agent de l'hôpital Cochin s'est donné la mort, ce mardi matin sur son lieu de travail, a indiqué l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
    De source syndicale, la victime est décédée par pendaison dans son bureau. Malgré l'intervention des secours, elle n'a pas pu être réanimée. L'AP-HP évoque un agent qui travaillait depuis 20 ans dans ses établissements et était intégré au département d'information médicale (DIM) depuis six ans. Sur les réseaux sociaux, le Dr Gérard Kierzek, médecin urgentiste à Cochin, témoigne qu'il s'agit d'une infirmière (IADE) avec qui il a travaillé.

    La lutte contre les risques psychosociaux fait office de "pis-aller" dans les hôpitaux et cliniques

    La prévention des risques psychosociaux est un sujet RH en vogue dans les établissements de santé, publics comme privés. Les attentes sont grandes mais les directions peinent à connecter au terrain leurs plans d'actions. Un travail de recherche de la DGAFP confirme que ces mesures demeurent abstraites des soignants et s'essoufflent au fil du temps.

    La création d'une réserve de pédopsychiatres mobilisable en urgence est envisagée

    La secrétaire d'État à l'Aide aux victimes a présenté en avant-première lors d'un congrès quelques-unes des mesures qui seront annoncées ce 7 mars pour améliorer l'accompagnement psychologique des victimes d’attentats et de catastrophes. La création d'une réserve de professionnels de la pédopsychiatrie et de "centres de résilience" est envisagée.

    Quand les suicidés nous écrivent

    Résultat de recherche d'images pour "les inrocks"

    77 mars 2017mars 2017


    Message de prévention contre le suicide sur le Golden 
    Gate Bridge à San Francisco (© David Corby]

    Dans un petit essai incisif, “Lettres de suicide”, le philosophe anglais Simon Critchley s’accroche aux écrits de suicidés pour tenter de saisir le sens caché et perdu d’un acte radical.
    Des pensées suicidaires au suicide lui-même, existe-t-il un mystère aussi puissant que la volonté de se donner la mort, en même temps qu’un motif aussi constitutif de l’existence humaine ? Il n’y a rien de plus humain que le suicide comme il n’y a rien de plus insaisissable que l’individu se suicidant.
    Lettres de suicide par Critchley

    François Fillon «pas autiste» : SOS Autisme France saisit le CSA

    Robin Korda et Florence Méréo|06 mars 2017,

    Le «Je ne suis pas autiste», répété à plusieurs reprises par le candidat à l’élection présidentielle lors du journal télévisé de France 2, dimanche soir, a déclenché les foudres des associations. 

    Atelier « je fabrique mon cercueil » en maison de retraite




    « Qu’est-ce que tu vas faire pour occuper ta retraite ? » est une question traditionnelle des pots de départ. Ces Néo-Zélandais y apportent une réponse originale : « Ben, je vais construire mon cercueil ». Ca change de la pêche et des parties de cartes…

    On sait ce que les personnes âgées craignent, arrivées à un certain âge, plus que le cercueil : l’absence de but, la solitude, l’inactivité, et, au final, coûter de l’argent à leurs famille au moment du départ. Tranquillement en train de tricoter sur son canapé, en 2010, Katie Williams, alors âgée de 71 ans, a eu une idée lumineuse : fonder un club. Pas un club de Bridge, le but était de faire oublier l’ennui, pas de le souligner, ni de Scrabble, le but étant d’améliorer la qualité de vie des personnes âgées, pas de les pousser au suicide.