Le 24 avril 2023 à 06h59
Un homme de 25 ans, interpellé début mars après avoir commis de graves violences sur sa compagne, a comparu devant le tribunal correctionnel de Meaux, vendredi. L’état de santé psychique du prévenu était au coeur des débats.
« Vous pensiez être plus fort que la maladie ? Vous avez pourtant eu des signes avant-coureurs. Pourquoi n’êtes-vous pas allé voir un médecin avant votre bouffée délirante ? », a demandé la présidente Isabelle Florentin-Dombre au prévenu, jugé vendredi par le tribunal correctionnel de Meaux pour des violences très graves commises sur sa compagne, le 6 mars, à Meaux.
C’est avec courage et honnêteté que le jeune homme de 25 ans – déjà interné cinq fois en psychiatrie en raison de décompensations liées à sa schizophrénie - a décrit ce qu’il avait ressenti quelques jours avant son terrible passage à l’acte : « C’est très difficile de reprendre pied dans une bouffée délirante car je perds ma capacité à raisonner. Dans ces cas-là, je ne dors plus, je ne mange plus. Le rythme de ma pensée s’accélère. C’est très difficile de la calmer. Je fais des interprétations. Il y a énormément d’informations qui passent dans mon esprit ».
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